lundi 14 décembre 2009

Travailler en binôme

Comme vous avez pu le remarquer, j'ai honteusement laissé ce blog à l'abandon pendant plusieurs mois. Au moment où j'ai commencé à le rédiger, je commençais tout juste mon activité de traductrice et il faut bien avouer que le travail n’était pas vraiment au rendez-vous. J'avais donc tout le loisir de l'alimenter.

La prospection et le networking commençant à porter ses fruits, les projets de traduction et de relecture se faisant de plus en plus nombreux et l'inspiration m’ayant lâchement délaissée, j'ai arrêté pour un temps d’écrire ici.

L’une des raisons pour laquelle mon volume d’activité s’est accru est qu’une agence de traduction m’a proposé de travailler en binôme avec une autre traductrice, avec qui ils travaillent plusieurs années maintenant.

Travailler en binôme, en quoi cela consiste t-il ?

Eh bien c’est très simple. Pour un projet donné, l'une des traductrices… traduit (bien vu !) et l’autre relit. Ce procédé garantit une traduction de qualité, puisque tout document sera systématiquement relu. Cette méthode permet également une certaine flexibilité des horaires, puisque si l’un des membres du binôme n'est pas disponible ou a déjà un projet à traduire, il peut prendre en charge la relecture qui requiert moins de temps.

Outre la flexibilité, le travail en binôme permet de développer une relation de travail conviviale entre les traducteurs et l’agence ou le client qui demande ces traductions et ces relectures. Une relation de confiance mutuelle s'instaure entre les deux traducteurs, et le feedback de notre binôme nous permet de nous améliorer et de ne plus renouveler les erreurs que l'on a pu faire en traduisant.

Et vous, travaillez-vous ou aimeriez-vous travailler en binôme ? Si oui, qu'est-ce qui vous plaît dans cette méthode ?

FAQ du traducteur

Voici la FAQ du traducteur, tirée de mon site Web professionnel :

CONNAISSEZ-VOUS LE MÉTIER DE TRADUCTEUR ?

Je vous invite à découvrir, sous forme de questions-réponses, le métier de traducteur technique indépendant.

Le traducteur traduit-il plusieurs langues, dans un sens comme dans l’autre ?

Non. Nombreux sont ceux qui pensent que le traducteur peut traduire vers deux ou trois langues. Or, afin de garantir une qualité optimale, il ne traduit que vers sa langue maternelle. Par exemple, un traducteur espagnol-français de nationalité française ne traduira que des textes de langue espagnole en français. Il ne traduira pas de textes de langue française vers l'espagnol. Cependant, une exception peut être faite en cas de double nationalité ou d’éducation biculturelle.

Le traducteur prend-t-il aussi en charge la « traduction orale » ?
Non. Un traducteur ne se charge que de traductions écrites. La « traduction orale » se nomme « interprétation ». Celle-ci nécessite une formation et des qualités spécifiques. Les deux métiers sont bien sûr compatibles. On est alors « traducteur-interprète ».

Qu’est-ce que la langue source ?
Il s’agit de la langue dans laquelle le document original est rédigé. On la nomme aussi « langue de travail ».

Qu’est-ce que la langue cible ?

Il s’agit de la langue vers laquelle le document sera traduit. On la nomme également « langue d’arrivée ». C’est en principe la langue maternelle du traducteur.

Comment se justifie le tarif d’une traduction ou d’une relecture ?

Le tarif d’une traduction peut s’effectuer soit au mot source, soit au mot cible, soit à la page. J’utilise personnellement le nombre de mots source ; il s’agit du nombre de mots contenus dans le document original. Le comptage communément utilisé est celui que l'on trouve dans l'outil Statistiques du logiciel Microsoft Word.
Le tarif d’une relecture peut s’évaluer soit au mot, soit à l’heure. Le temps passé pour une relecture variera en fonction de la qualité de la traduction et du nombre d’erreurs à corriger. Voila pourquoi il est préférable d’appliquer une tarification horaire.

Quelles sont les qualités nécessaires à un bon traducteur ?

Les qualités requises sont, outre une bonne compréhension de la langue source, une excellente maîtrise de sa langue maternelle et des capacités rédactionnelles manifestes. Il est également essentiel, à mon sens, d’avoir l’esprit curieux, d’être rigoureux, organisé et intègre. En effet, le traducteur peut être amené à traduire des documents confidentiels et se doit d’être discret et professionnel à tout moment.

Combien de mots un traducteur peut-il traduire quotidiennement ?
Cela dépend du domaine et du degré de spécificité du document à traduire. Certains documents demanderont une connaissance pointue du sujet abordé, et donc, beaucoup de recherches documentaires et terminologiques. On admet cependant qu'un traducteur professionnel peut gérer quotidiennement, en assurant une traduction de qualité, entre 1000 et 3000 mots.

Un traducteur n’utilise-t-il que des dictionnaires ?
Non. Une grande partie du travail de traduction consiste à se documenter sur le sujet abordé dans le texte. A cette fin, le traducteur peut recourir à des organismes, des ouvrages ou des sites Internet spécialisés, s’adresser à des professionnels du domaine (ingénieurs, scientifiques, juristes, etc.) ou encore à son donneur d'ouvrage. Les glossaires et les dictionnaires spécialisés sont bien sûrs également très utiles.


Le donneur d’ouvrage a-t-il des devoirs particuliers vis-à-vis du traducteur ?
Oui. Le donneur d’ouvrage s'engage à préciser au traducteur à quel public est destiné le document à traduire et à répondre aux éventuelles questions du prestataire. Il doit s'engager à lui fournir toute information technique nécessaire à la compréhension du texte ainsi que la terminologie spécifique exigée. Il peut également lui transmettre des mémoires de traduction ou des glossaires s’ils existent.

Un traducteur peut-il aussi bien traduire des œuvres littéraires d’édition que des documents techniques ?
Non. Il s’agit de deux métiers différents. Un traducteur dit « technique » pourra exercer son activité en tant que salarié dans une entreprise, un organisme ou une agence, ou en tant que profession libérale. Un traducteur technique indépendant relèvera de l’URSSAF pour ses cotisations sociales et fiscales.
En revanche, un traducteur travaillant pour des éditeurs et diffuseurs d’œuvres dépendra d’un autre organisme : l'AGESSA. La traduction d’édition s’exerce sous contrat avec des maisons d’édition et la rémunération se fait généralement forfaitairement, à la page, et en droits d'auteur.