Voila, nous avons sauté le pas… et maintenant le patron, c'est nous ! Mais il ne faut pas oublier que si les choses sont mal faites, il en est de notre ressort également et on doit en assumer l’entière responsabilité !
En tant que freelance, nous devons nous comporter comme de véritables chefs d’entreprise, et je dois avouer qu'en ce qui me concerne, c’est assez désarçonnant de passer du statut d’étudiante à celui d’entrepreneuse.
Voici quelques conseils utiles au freelance débutant :
Ne pas hésiter à faire appel aux différents organismes d’aide à la création d’entreprise.
Les missions locales, bureaux de gestion, chambres de commerce et URSSAF notamment mettent à votre disposition des conseillers et peuvent vous proposer des rendez-vous. De plus, des aides financières peuvent également être accordées aux jeunes créateurs.

Au besoin, créer des TO-DO-LISTS (liste des choses à faire) et des plannings quotidiens ou hebdomadaires. Lorsque j’étais gestionnaire de projets, il m’est arrivé de devoir faire le planning à venir d’une de nos traductrice indépendante, car elle ne se rappelait plus de la date de livraison de tel ou tel projet… Il est si simple de créer un tableau sur Excel ou même sur un cahier, selon les préférences de chacun.
Aménager des plages horaires à sa convenance.
Sans quoi on peut vite avoir l’impression de travailler en permanence! Moi qui ne suis pas une lève-tôt, je préfère commencer plus tard le matin et finir plus tard le soir. Il est aussi nécessaire, à mon sens, de s’accorder des moments de détente et de prendre l’air de temps en temps.
Avoir un espace à soi si l’on travaille à domicile.
Un bureau, si l’espace le permet, est idéal. Il est parfois difficile pour un freelance de dissocier la vie personnelle et le travail et il faut pouvoir créer « physiquement » cette limite. Il existe également des « bureaux partagés » pour ceux qui ne supportent pas la solitude. Cela permet de recréer une ambiance de bureau et d’avoir des collègues.
Avoir un téléphone qui permette de lire ces mails en cas de déplacement.
Etre indépendant contient l’avantage de pouvoir prendre des rendez-vous personnels ou de faire ses courses lorsque tout le monde est au bureau. Il faut cependant rester joignable à tout moment pour nos clients.
Vérifier que la comptabilité est à jour.
Il est possible, si la comptabilité n'est pas notre fort et que le budget le permet, d'engager un expert-comptable pour nous soulager de cette tâche. Il faudra tout de même superviser l’ensemble et s’assurer que les factures ont bien été envoyées et que les clients ont effectué leur paiement en temps et en heure.
Développer ses réseaux sociaux et professionnels.
Ce n’est pas parce que l’on travail seul qu'il faut être solitaire ! On a souvent l’image un peu désuète du traducteur solitaire un peu bourru caché derrière un tas de dictionnaires, "d'un ours", comme le disait un de mes professeurs. Or, des réseaux et des communautés de professionnels se sont crées au cours des dernières années et permettent d’échanger entre collègues traducteurs, entre spécialistes d’un même domaine ou encore entre passionnés d’un même sujet. Développer les opportunités de contact ne fera qu’accroître les chances de trouver des missions par le bouche-à-oreille, souvent plus efficace qu’une prospection par e-mailing.
Paraître professionnel à chaque instant et soigner son image de marque.
Vous devez prêter attention à chacune de vos interventions sur ces réseaux (que ce soit Facebook, Viadeo, ProZ, un forum ou un blog). Si un potentiel futur client fait une recherche sur votre nom et tombe sur des photos de votre dernière fête où vous aviez légèrement abusé sur la boisson, cela se répercute forcément négativement sur votre image professionnelle et ne donne pas envie à ce client de vous faire confiance.
J’attends vos commentaires et vos éventuels autres conseils !
Je les trouve super tes conseils LN, mais, perso, passer mes journées devant l'ordi à tenter de prospecter et à espérer qu'une des agences qui ont validé mes tests daigne m'envoyer du travail, je commence à m'en lasser !!! :-s Alors, oui, je sais, il faut savoir être patient(e), mais quand même...
RépondreSupprimerJe sais, c'est très frustrant, il m'arrive la même chose... D'après les traducteurs que j'ai pu lire ici et là et ceux avec qui j'ai parlé, tous disent à peu près la même chose : ils n'ont pas réellement pu vivre de la traduction la première année, tout juste en survivre et parfois en ayant un autre travail à mi-temps à côté.
RépondreSupprimerCes agences feront peut-être appel à toi cet été, quand leurs traducteurs habituels seront en vacances... N'hésite pas à leur rappeler que toi, tu es dispo ;-)
Très sympa tes conseils Hélène (je note, je note) et oui il faut attendre de se faire une petite place c'est long mais tout vient à point à qui sait attendre. On est tous dans le même bâteau :)
RépondreSupprimerEt c'est vrai que jouer sur la carte des vacances permettra à l'agence de se rappeler que toi tu l'as dépanné, alors on va lui redonner un projet...
Je suis content de lire ces lignes. Non pas que je me moque cyniquement de vos déboires, mais cela me rassure de voir que d'autres sont passés par là avant moi ! Oui, moi aussi j'en suis au point où j'ouvre fébrilement chaque mail entrant en espérant y trouver une commande ! Je n'ai commencé ma petite entreprise qu'au mois d'octobre, et cela ne décolle que très doucement, mais je ne me décourage pas !
RépondreSupprimerEn tout cas, merci pour ces querlques conseils, qui me confortent eux aussi dans l'opinion que je me faisais de cette activité, puisqu'à peu de choses près, ce sont ls mêmes principes que je me suis imposé avant de devenir complètement hypocondriaque enfermé dans mon bureau aux volets fermés à traduire des manuels d'utilisation en chinois avec google translate 15 heuers par jour pour 2 centimes par mot ! :-)
Bonne continuation à vous toutes !